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Le média de la CFJ72 à Barcelone

Les martyrs catalans font de la résistance

De la fête natio­nale aux héros de la résis­tance anti-franquiste, les sym­boles de la mémoire col­lec­tive cata­lane s’apparentent à ceux d’un peuple mar­tyr. Ils sont exploi­tés aujourd’hui par les indé­pen­dan­tistes pour entre­te­nir une forme de vic­ti­mi­sa­tion, nour­rie des sou­ve­nirs contem­po­rains du franquisme.

Écrit par Adélaïde Tenaglia Enquête de Adélaïde Tenaglia, Alizée Vincent et Lisa Monin, à Barcelone
Publié le 2 mars 201816 mars 2018
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À Barcelone, pour la fête natio­nale, on ne dépose pas des fleurs au pied de la sta­tue d’un héros vaillant. On rend plu­tôt hom­mage à un com­bat­tant bles­sé, taillé dans le bronze avec un masque de souf­france. Rafael Casanova, der­nier gou­ver­neur de la Catalogne, n’a pas les allures d’un De Gaulle, ni d’un révo­lu­tion­naire vic­to­rieux. De toute façon, la fête natio­nale ne célèbre pas une vic­toire, mais une défaite, celle du 11 sep­tembre 1714, le jour où la Catalogne a per­du son auto­no­mie, après le siège de Barcelone par les troupes de Philippe V d’Espagne. Et puis l’un des prin­ci­paux héros du cata­la­nisme – mou­ve­ment qui vise à défendre et pro­mou­voir la culture cata­lane – a été fusillé par les fran­quistes en 1940, après s’être fait attra­per en France par la Gestapo pen­dant son exil au moment de la guerre civile espa­gnole. Le Stade olym­pique de la capi­tale cata­lane porte aujourd’hui son nom, Lluis Companys.

Carrer de Trafalgar, Barcelone, 23 février 2018. Bronze de Lluis Companys, le Jean Moulin cata­lan, ici en médaillon, pleu­ré par une jeune Catalane. ©Adélaïde Tenaglia

À Barcelone, quand on mani­feste pour la libé­ra­tion des lea­ders indé­pen­dan­tistes, on se recueille près de leurs pho­tos éclai­rées de bou­gies avant de faire une minute de silence. On récite des poèmes, et on chante “L’esta­ca” (le pieu), un chant anti-franquiste, les larmes aux yeux. Si les indé­pen­dan­tistes devaient com­mé­mo­rer des morts, ils ne s’y pren­draient pas autre­ment. En réa­li­té, les anciens membres du gou­ver­ne­ment cata­lan sont en déten­tion pro­vi­soire, ou en exil, accu­sés de rébel­lion et sédi­tion. À Barcelone, en 2018, 43 ans après la mort du dic­ta­teur, des chants de résis­tance à Franco résonnent encore dans les rues, depuis le pied de la cathé­drale, chaque mer­cre­di soir.

Barcelone, 21 février 2018 – Plaça del Rei, des indé­pen­dan­tistes se réunissent tous les mer­cre­dis – Copyright : Alizée Vincent
Barcelone, 21 février 2018 – Ils mani­festent paci­fi­que­ment pour récla­mer la libé­ra­tion de leurs lea­ders – Copyright : Alizée Vincent
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Barcelone, 21 février 2018 – Ils lisent des poèmes et chantent des chan­sons, dont “l’Estaca” (“le pieu”), chant de résis­tance au fran­quisme – Copyright : Alizée Vincent
Barcelone, 21 février 2018 – “Le droit c’est nous. Nous sommes des gens de paix : liber­té aux pri­son­niers poli­tiques” peut-on lire sur cette pan­carte – Copyright : Alizée Vincent
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Barcelone, 21 février 2018 – Aux pieds des mani­fes­tants, les por­traits de leurs lea­ders poli­tiques empri­son­nés – Copyright : Alizée Vincent
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Barcelone, 21 février 2018 – Un peu plus loin, le kit du par­fait indé­pen­dan­tiste à dis­po­si­tion des mani­fes­tants – Copyright : Adélaïde Tenaglia

« En Catalogne, nous n’avons pas de héros, nous avons des mar­tyrs », résume le socio­logue indé­pen­dan­tiste Salvador Cardùs. Cette phrase aux allures de devise aurait pu être pro­non­cée par beau­coup d’autres Catalans. Une sorte de pro­phé­tie auto-réalisatrice : les indé­pen­dan­tistes se voient comme les éter­nelles vic­times de la domi­na­tion de Madrid. Cette mar­ty­ro­lo­gie influence la poli­tique aujourd’hui : quand ils ont décla­ré uni­la­té­ra­le­ment la République cata­lane le 10 octobre 2017, les lea­ders séces­sion­nistes savaient qu’ils emprun­taient la voie de l’illégalité et qu’ils ris­quaient la prison.

Barcelone, 21 février 2018. Les mili­tants indé­pen­dan­tistes chantent et lisent des poèmes autour des pho­tos de leurs lea­ders empri­son­nés. ©Alizée Vincent

« Ça en dit beau­coup sur le peuple cata­lan, non ? », plai­sante Josep Valcarce. Cet ingé­nieur de 54 ans est un fervent indé­pen­dan­tiste. Et s’il recon­naît la ten­dance « maso­chiste » de son propre peuple, il essaie de se déta­cher du terme de mar­tyr, qu’il « n’aime pas ». Ce mot est sou­vent uti­li­sé par les unio­nistes pour décré­di­bi­li­ser leurs adver­saires. Difficile pour­tant de ne pas rele­ver un recours fré­quent à la rhé­to­rique de la vic­ti­mi­sa­tion chez les indé­pen­dan­tistes. Pour eux, l’Etat espa­gnol, quelle que soit sa forme, per­sé­cute le peuple cata­lan et cherche à anéan­tir sa culture depuis 1714. Aujourd’hui, la monar­chie s’inscrirait encore dans la conti­nui­té du régime de Franco. Les par­ti­sans de l’in­dé­pen­dance se sentent mépri­sés, igno­rés par le gou­ver­ne­ment natio­nal qui vou­drait gri­gno­ter leurs droits et liber­tés. Certains, comme Mathieu Arveiller, infir­mier, issu d’une famille d’in­dé­pen­dan­tistes, se voient même comme « les Juifs d’Espagne ». Carole Viñals, his­to­rienne spé­cia­liste de la Catalogne, confirme que cette ana­lo­gie avec le peuple vic­time de l’Holocauste pen­dant la Seconde Guerre mon­diale, est pré­sente dans l’es­prit de nom­breux Catalans.

Barcelone, 23 février 2018. Rafael Casanova tom­bant bles­sé au cours du Siège de Barcelone, en 1714. ©Adélaïde Tenaglia

La cicatrice des années Franco

Barcelone, 20 février 2018. Marta porte le ruban jaune des indé­pen­dan­tistes même à l’é­cole. ©Alizée Vincent

« Au fil des siècles, l’Etat espa­gnol a tout fait pour nier notre culture », assène la voix rauque et posée de Marta. L’institutrice de 57 ans jus­ti­fie son enga­ge­ment poli­tique pour l’indépendance par ce sen­ti­ment de per­sé­cu­tion, au cœur de l’histoire de son peuple. Elle arbore fiè­re­ment le ruban jaune des « pri­son­niers poli­tiques » sur sa dou­doune. « Je ne l’enlèverai pas tant qu’ils ne seront pas libé­rés », sourit-elle, sur un ton de défi. « Mon his­toire per­son­nelle et l’histoire de la Catalogne ont eu une grande influence sur mes opi­nions ». Comme de nom­breux Catalans de son âge, elle a gran­di dans un pays encore sous la coupe du dic­ta­teur Franco, dans les années 1960 et 1970, où l’expression des cultures régio­nales – basque, anda­louse, et bien sûr, cata­lane – était muselée.

Barcelone, 22 février 2018. Lourdes, indé­pen­dan­tiste depuis tou­jours. ©Alizée Vincent

Lourdes Pinyu, elle, se sou­vient, avec une fier­té nos­tal­gique du pre­mier coup de matraque qu’elle a reçu, à l’âge de 12 ans. Elle avait accom­pa­gné son père, un 11 sep­tembre à la sta­tue de Rafael Casanova, pour com­mé­mo­rer le siège de Barcelone (la fameuse fête natio­nale d’aujourd’hui). Aujourd’hui elle est pré­si­dente d’Òmnium Cultural, une asso­cia­tion cultu­relle très influente, enga­gée pour l’indépendance, à Sant Andreu, un quar­tier tran­quille du Nord de Barcelone.

« Vous ima­gi­nez alors ce qu’on res­sent quand on aper­çoit le dra­peau fran­quiste dans les mani­fes­ta­tions unio­nistes », sug­gère Cristina, ins­ti­tu­trice dans la même école que Marta. Sa voix résonne comme une com­plainte. Sur le dra­peau de l’Espagne fran­quiste, der­rière les armoi­ries espa­gnoles, se tient un aus­tère et mena­çant aigle noir entou­ré de la devise “Una, grande, libre” (Une, grande, libre). L’institutrice attrape un Post-it pour ten­ter de le des­si­ner. Devant son échec cui­sant, elle éclate d’un rire stri­dent, avant de reprendre un ton grave. « Personne n’accepterait un dra­peau nazi dans une mani­fes­ta­tion, dénonce-t-elle. Pourtant, Franco était aus­si un dic­ta­teur qui a tué et empri­son­né des mil­liers de per­sonnes ».*

Barcelone, 20 février 2018. Souvenirs d’une enfance sous Franco. ©Alizée Vincent

« Ne parle pas comme un chien ». Cette phrase résonne encore aux oreilles de Lourdes. Elle l’entendait à l’école quand elle par­lait « la seule langue qu’elle connais­sait », sa langue mater­nelle, le cata­lan. Pendant les années de dic­ta­ture, il fal­lait se cacher pour le par­ler. Aujourd’hui, les indé­pen­dan­tistes s’arc-boutent sur cette langue qui leur est si chère et qu’ils craignent de voir dis­pa­raître. Surtout depuis quelques jours : dans un pro­jet de loi, le gou­ver­ne­ment espa­gnol pré­voit de pro­po­ser aux parents d’élèves de choi­sir dans quelle langue leurs enfants rece­vront leur ensei­gne­ment. « Mais si on cesse de l’enseigner dans les écoles, le cata­lan va dis­pa­raître », s’inquiète Cristina.

Chez Montse Gilbau, mili­tante indé­pen­dan­tiste comme son com­pa­gnon Josep Valcarce, ce sen­ti­ment de per­sé­cu­tion reste ancré et s’accompagne d’une peur éter­nelle de voir dis­pa­raître la culture cata­lane : « Avant, l’indépendance était un idéal, une uto­pie. Aujourd’hui, c’est une néces­si­té : si la Catalogne n’est pas indé­pen­dante, elle va mou­rir. »

« Une dictature déguisée »

Les indé­pen­dan­tistes ont aujourd’­hui le sen­ti­ment d’être au cœur d’une crise dans la droite lignée de leur his­toire de peuple oppri­mé, depuis le XVIIIème siècle par les pou­voirs auto­ri­taires qu’a connu l’Espagne, la monar­chie et le fran­quisme. Suite au réfé­ren­dum d’autodétermination du 1er octobre 2017 et à la pro­cla­ma­tion de la République cata­lane par le chef du gou­ver­ne­ment cata­lan, Carles Puigdemont, Madrid a pris le contrôle de la région, en ver­tu de l’article 155 de la Constitution espa­gnole. Cette mise sous tutelle inquiète les indé­pen­dan­tistes qui y voient une nou­velle ten­ta­tive de l’Espagne d’anéantir défi­ni­ti­ve­ment leur mou­ve­ment. Josep en est convain­cu, « le gou­ver­ne­ment s’est ser­vi du réfé­ren­dum comme excuse pour prendre le contrôle de la Catalogne. »

Barcelone, 22 février 2018. Montse et son com­pa­gnon Josep : « Bientôt, nous n’au­ront plus le droit de nous réunir ». ©Alizée Vincent

Selon Montse, l’Espagne va leur reti­rer de plus en plus de droits, et d’ici peu, il leur sera même inter­dit de se réunir, comme sous Franco. « La seule dif­fé­rence, c’est que pen­dant le fran­quisme on savait que c’était une dic­ta­ture, donc on se cachait. » Pour Marta et Cristina, cette com­pa­rai­son a tout son sens : « c’est une dic­ta­ture dégui­sée en démo­cra­tie, où l’on empri­sonne les gens pour leurs opi­nions poli­tiques. Chaque jour, il y en a un nou­veau qui tombe ».

Ce paral­lèle entre le régime actuel et celui de Franco ne tient pas pour l’historien indé­pen­dan­tiste Joan B. Culla. Mais ce pro­fes­seur de l’Université auto­nome de Barcelone com­prend que les mili­tants aient le sen­ti­ment d’une his­toire qui se répète. « La répres­sion de l’Etat espa­gnol face à l’organisation du réfé­ren­dum du 1er octobre a été vio­lente et indif­fé­ren­ciée. C’est ce qui a fait pen­ser au fran­quisme dans le sub­cons­cient col­lec­tif. »

La mémoire des pierres 

« Les indé­pen­dan­tistes essaient de faire croire qu’il y a une conti­nui­té entre la dic­ta­ture et la démo­cra­tie d’aujourd’hui. » Pour Joaquim Coll, cette stra­té­gie de vic­ti­mi­sa­tion ridi­cu­lise les indé­pen­dan­tistes – qu’il appelle « natio­na­listes » ou « supré­ma­cistes ». Cet his­to­rien est le porte-parole de Societat civil cata­la­na, une asso­cia­tion qui milite pour l’union de l’Espagne. Selon lui, « les indé­pen­dan­tistes passent leur temps à se racon­ter des his­toires, en par­ti­cu­lier celle d’un peuple oppres­sé mais résis­tant, qui marche vers sa liber­té ». Comme lors de la « grande céré­mo­nie orga­ni­sée à Barcelone à l’occasion du tri­cen­te­naire du siège de Barcelone [le 11 sep­tembre 2014]. C’était incroyable… » Joaquim rit jaune au sou­ve­nir de cette grande parade « à la fier­té de l’identité cata­lane ».

Barcelone, 23 février 2018. le Mercat del Born, lieu sym­bo­lique de l’his­toire de Barcelone. ©Adélaïde Tenaglia

Ce jour-là, le gou­ver­ne­ment cata­lan inau­gu­rait le musée del Born. En plein coeur de Barcelone, cet ancien mar­ché aux superbes struc­tures métal­liques a une valeur hau­te­ment sym­bo­lique. Son his­toire tumul­tueuse est repré­sen­ta­tive des conflits suc­ces­sifs entre Barcelone et Madrid, de 1714 à aujourd’hui. Ferdinand Manau, 73 ans, est un habi­tué des lieux. Il tra­verse sou­vent le musée, semi-ouvert sur la ville et acces­sible gra­tui­te­ment. Il en raconte l’histoire avec passion.

Institut Cartogràfic de Catalunya. Le siège de Barcelone, le 11 sep­tembre 1714. ©Jacques Rigaud (1680–1754) / Parr / Bowles

Après la guerre de suc­ces­sion d’Espagne (1701−1714), le quar­tier del Born est entiè­re­ment rasé, pour que le roi, Philippe V, y fasse construire une cita­delle mili­taire, assu­rant le contrôle de Barcelone et de ses habi­tants. Détruite un siècle et demi plus tard lors d’une révolte, la cita­delle est rem­pla­cée par un mar­ché. « En 2002, on a vou­lu faire de ce mar­ché à l’abandon une biblio­thèque, mais en creu­sant on a décou­vert les ruines du quar­tier détruit, datant de 1714. Alors on en a fait un musée. »

Barcelone, 23 février 2018. Ferdinand et Esteban viennent sou­vent se sou­ve­nir de l’his­toire de leur région au musée del Born. ©Adélaïde Tenaglia

Emmitouflé dans une écharpe jaune, cou­leur des mili­tants indé­pen­dan­tistes, Ferdinand, exal­té, évoque ces ruines, super­be­ment conser­vées, que l’on sur­plombe, comme sur une ter­rasse, depuis le rez-de-chaussée du musée. Cet endroit, concen­tré de l’histoire moderne de Barcelone, nour­rit la fier­té de Catalan oppres­sé de Ferdinand. Il est la méta­phore de son enga­ge­ment poli­tique : « Ces ruines sont là pour nous rap­pe­ler ce que nous étions, ce que nous avons per­du avec la guerre en 1714 et ce que nous vou­lons deve­nir ».

*L’historien bri­tan­nique Anthony Beevor fait état de près de 200 000 morts dus à la répres­sion fran­quiste dans son ouvrage de réfé­rence sur la guerre d’Espagne, La Guerre d’Espagne, Calmann-Lévy, 2006, pp. 180–181

Travail enca­dré par Alain Salles, Frédéric Traini et Cédric Rouquette.

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Rubrique : MémoiresMots-clés : Espagne, catalogne, barcelone, franquisme, mémoires, martyrs, franco, dictature, oppression

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