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Le média de la CFJ72 à Barcelone

Cannabis en Catalogne : bras de fer autour de « l’or vert »

Le pro­gres­sisme de Barcelone en matière de drogue se heurte à la poli­tique répres­sive du gou­ver­ne­ment espa­gnol. La loi de léga­li­sa­tion du can­na­bis, votée par le Parlement cata­lan en juin 2017, est par­tie en fumée six mois plus tard, suite à une déci­sion madri­lène. Barcelone est pour­tant en passe de deve­nir la « nou­velle Amsterdam ».

Écrit par Léa Fournier Enquête de Léa Fournier et Guillaume Krempp, à Barcelone
Publié le 2 mars 20188 mars 2019
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En des­cen­dant La Rambla depuis la Plaça de Catalunya, la bana­li­sa­tion de la drogue à Barcelone est évi­dente. À chaque coin de rue, des jeunes hommes entre 20 et 30 ans inter­pellent sans gêne les étran­gers : « Cannabis ? Coffee Shop ? ». Le can­na­bis n’est pour­tant pas légal en Espagne.

Ces rabat­teurs font par­tie des “can­na­bis social clubs”. La loi espa­gnole per­met aux membres de ces asso­cia­tions – et seule­ment à celles-ci – de consom­mer de la mari­jua­na. Seuls les rési­dents espa­gnols âgés de plus de 21 ans sont léga­le­ment auto­ri­sés à inté­grer ces clubs. La vente, la déten­tion et la consom­ma­tion dans un lieu public sont illé­gales. Tout comme le raco­lage de touristes.

Madrid et Barcelone en désaccord sur la légalisation

En juin 2017, une loi de léga­li­sa­tion avait été votée à une immense majo­ri­té par le Parlement cata­lan. Seuls les dépu­tés du Partido popu­lar (PP, Parti popu­laire) ont voté contre. En décembre, la Cour consti­tu­tion­nelle a sus­pen­du la loi, à la demande du gou­ver­ne­ment espa­gnol. La loi votée en juin auto­ri­sait la culture, le trans­port et la consom­ma­tion de can­na­bis, dans le cadre des asso­cia­tions habi­li­tées. Elle per­met­tait un meilleur contrôle du can­na­bis et de sa pro­ve­nance. La loi rédui­sait aus­si les risques pris par les asso­cia­tions, qui jusqu’ici culti­vaient, et cultivent tou­jours, illé­ga­le­ment. En revanche, elle n’autorisait pas la consom­ma­tion dans l’espace public.

En sus­pen­dant la loi votée par Barcelone, la Cour empêche la Catalogne d’exercer son « droit à fumer » en toute léga­li­té. Mais la pro­vince auto­nome n’a pas atten­du l’accord de Madrid pour deve­nir pion­nière en matière de drogue… À tel point que Barcelone, mal­gré la répres­sion, est en passe de deve­nir la nou­velle Amsterdam.

Patricia Amiguet est la pré­si­dente de la CatFac (Fédération cata­lane des asso­cia­tions de consom­ma­teurs de can­na­bis). Sa frange droite sur­plombe ses lunettes car­rées noires. Son col rou­lé gris lui donne un petit air sérieux. Elle sort d’une réunion avec trois autres membres de la fédé­ra­tion. À la pause, ils fument un joint plu­tôt qu’une ciga­rette. Activiste depuis sept ans, Patricia Amiguet a 34 ans. Elle tra­vaille dans le sec­teur admi­nis­tra­tif et a fon­dé une asso­cia­tion de consom­ma­teurs. Mais elle n’a pas fait du can­na­bis un gagne-pain.

 

Barcelone, 19 février 2018. Patricia Amiguet, pré­si­dente de la CatFac, estime qu’« une loi comme celle de juin 2017 serait déjà mise en place dans une République cata­lane ». ©Léa Fournier

La pré­si­dente de la CatFac espère que les véri­tables asso­cia­tions « acti­vistes, à but non-lucratif »,  fassent dis­pa­raître les cof­fee shops qui font du busi­ness en pro­fi­tant du sta­tut d’association. Surtout, elle milite pour la léga­li­sa­tion du can­na­bis afin de « garan­tir la tra­ça­bi­li­té du pro­duit offert aux adhé­rents des asso­cia­tions ».

Des activistes pro-cannabis indépendantistes

Pour Albert Tió, le pré­sident de la FedCac, l’autre fédé­ra­tion qui milite pour la léga­li­sa­tion du can­na­bis à Barcelone, « il est clair que la ques­tion de la régu­la­tion du can­na­bis est un sujet de ten­sion sup­plé­men­taire entre le gou­ver­ne­ment cen­tral et les auto­ri­tés cata­lanes ».  Une Catalogne indé­pen­dante « per­met­trait la léga­li­sa­tion » d’après lui. Il estime même, « sans pour autant se pro­non­cer pour eux », que la plu­part des mili­tants pour la léga­li­sa­tion sont pour l’indépendance.  

Cet échec de la loi de léga­li­sa­tion ren­force aus­si le dis­cours indé­pen­dan­tiste de Patricia Amiguet : « une loi comme celle de juin 2017 serait déjà mise en place dans une République cata­lane ». La déci­sion du tri­bu­nal consti­tu­tion­nel madri­lène attise le sen­ti­ment d’injustice de l’ac­ti­viste. « La loi des asso­cia­tions de consom­ma­teurs de can­na­bis a été votée grâce à une ini­tia­tive popu­laire et légale sou­te­nue par 67 000 per­sonnes », explique-t-elle.

L’initiative légis­la­tive popu­laire des asso­cia­tions de consom­ma­teurs de can­na­bis a recueilli 67500 signa­tures. © www.larosaverda.org/

Cette ini­tia­tive popu­laire, La Rosa Verda, était coor­don­née par Oriol Casals. Il est avo­cat péna­liste et direc­teur de l’Observatoire civil des poli­tiques liées à la drogue, une asso­cia­tion à but non lucra­tif. L’objectif de l’Observatoire, tel qu’il est affi­ché sur leur site inter­net, est d’« infor­mer les citoyens espa­gnols de leurs droits et de la loi sur les drogues ».

La décision « fasciste » d’un tribunal « corrompu »

Oriol Casals aime le jar­di­nage, une pas­sion née en culti­vant du can­na­bis dans sa jeu­nesse. Plaider pour la léga­li­sa­tion, c’est désor­mais son métier. Il l’exerce entre autre dans de luxueux bureaux au centre de Barcelone. Assis dans un immense fau­teuil en velours oran­gé, Oriol Casals mar­tèle que « le gou­ver­ne­ment défend une vision fran­quiste et fas­ciste sur la drogue. » La loi sur la drogue en Espagne a effec­ti­ve­ment été votée sous Franco. « Elle n’a pas chan­gé depuis 1967. »

Oriol Casals va plus loin. Pour lui, la déci­sion judi­ciaire de sus­pendre la loi de juin 2017 est en fait une déci­sion poli­tique, direc­te­ment dic­tée par le gou­ver­ne­ment espa­gnol. « Des membres du par­ti majo­ri­taire au Parlement espa­gnol sont envoyés pour sié­ger à la Cour Constitutionnelle. Ils y défendent la ligne du par­ti. Pour moi, c’est une forme de cor­rup­tion. » Le Partido popu­lar impose ses juges à la Cour consti­tu­tion­nelle. Parmi les 12 juges, seuls deux sont pro­po­sés par une ins­ti­tu­tion neutre, le Conseil géné­ral du pou­voir judi­ciaire. Tous les autres sont dési­gnés par le Parlement ou le Sénat, à majo­ri­té populaire.

Barcelone 21 février 2018. Oriol Casals, avo­cat péna­liste, a coor­don­né la Rosa Verda, l’i­ni­tia­tive popu­laire et légale en faveur de la léga­li­sa­tion du can­na­bis sou­te­nue par 67 000 per­sonnes.  ©Léa Fournier

La Catalogne « ouverte d’esprit »

Cette loi de léga­li­sa­tion votée par le Parlement cata­lan était une pre­mière en Espagne et en Europe : c’était « la pre­mière fois qu’on for­mu­lait aus­si pré­ci­sé­ment le cadre d’un accès ludique et thé­ra­peu­thique au can­na­bis », pré­cise Oriol Casals.

Weedmaps s’est jus­te­ment implan­té à Barcelone, depuis 2014. « Parce que c’est un lieu de ren­contre impor­tant pour le sec­teur du can­na­bis », explique Javier Díaz Martín, employé du groupe. Le site web et l’application de Weedmaps per­mettent aux consom­ma­teurs de repé­rer les asso­cia­tions de can­na­bis où qu’ils soient et d’échanger avec d’autres uti­li­sa­teurs sur le sujet. Weedmaps, c’est un peu le Yelp de la mari­jua­na. Une appli­ca­tion légale : le ser­vice n’est pas consi­dé­ré comme de la publi­ci­té, puis­qu’il n’est pas payant. Mais toutes les asso­cia­tions ne sou­haitent pas être réper­to­riées sur la carte.

Casquette vis­sée sur la tête, lunettes rétro et montre en plas­tique noire, Javier a le look start-up. Décomplexé, il roule un joint d’herbe presque pur, assis par­mi ses amis dans l’une des asso­cia­tions hup­pées du quar­tier Dreta de l’Eixample, connue comme un repaire d’artistes.

Parmi les « mille asso­cia­tions espa­gnoles actives »  dont parle Javier, « envi­ron 400 sont en Catalogne, dont 140 à Barcelone ». À Madrid, il n’y a que 80 asso­cia­tions, et la répres­sion est beau­coup plus forte. 

 

Barcelone, nouvelle Amsterdam

« Pendant l’été 2013, Barcelone est deve­nue la nou­velle Amsterdam : tout le monde venait fumer ici, la police deve­nait folle », témoigne Javier.

Dans le quar­tier gothique de Barcelone, un palais au style moder­niste se détache des petits com­merces. Vitraux, esca­liers de marbre et tapis­se­ries sont déco­rés par des feuilles de can­na­bis aux tons vert et doré. Bienvenue au Hash Marihuana & Hemp Museum de Barcelone. Ce musée est consa­cré à la culture de la marijuana.

Ferenz Jakobs, 26 ans, est le directeur de la communication du Musée du cannabis à Barcelone.
Ferenz Jakobs, 26 ans, est le direc­teur de la com­mu­ni­ca­tion du Musée du can­na­bis à Barcelone.
Ferenz Jakobs, 26 ans, est le direc­teur de la com­mu­ni­ca­tion du Musée du can­na­bis à Barcelone.
Une salle du musée est dédiée à la musique : des chansons de 2Pac et de Bob Marley y sont jouées en boucle.
Une salle du musée est dédiée à la musique : des chan­sons de 2Pac et de Bob Marley y sont jouées en boucle.
Une salle du musée est dédiée à la musique : des chan­sons de 2Pac et de Bob Marley y sont jouées en boucle.
De nombreuses affiches vintage sont présentées dans des cadres en bois sculptés.
De nom­breuses affiches vin­tage sont pré­sen­tées dans des cadres en bois sculptés.
De nom­breuses affiches vin­tage sont pré­sen­tées dans des cadres en bois sculptés.
Des bangs de toutes les formes sont exposés derrière les vitrines.
Des bangs de toutes les formes sont expo­sés der­rière les vitrines.
Des bangs de toutes les formes sont expo­sés der­rière les vitrines.
Un escalier de marbre, aux rambardes sculptées, mène à l’exposition.
Un esca­lier de marbre, aux ram­bardes sculp­tées, mène à l’exposition.
Un esca­lier de marbre, aux ram­bardes sculp­tées, mène à l’exposition.

Le Hash Marihuana & Hemp Museum a ouvert il y a six ans à Barcelone. Le fon­da­teur du musée du can­na­bis, Ben Dronckers, avait ins­tal­lé son pre­mier musée à Amsterdam en 1985. Il a choi­si d’ouvrir le second à Barcelone car c’est « une ville inter­na­tio­nale, décon­trac­tée et ouverte d’esprit », pré­cise Ferenz Jacob, 26 ans, porte-parole.

Dans la capi­tale cata­lane, il y a « une atmo­sphère simi­laire à celle d’Amsterdam », sou­rit Ferenz Jacob. Le lieu cultu­rel a su trou­ver son public en Espagne depuis 2011. Chaque mois, 1 000 et 2 000 curieux dépensent douze euros pour visi­ter le musée.

Cinq ans de prison pour “association illégale”

Au pre­mier étage du musée, des pipes à eau anciennes sont expo­sées der­rière des vitrines. À côté d’un immense vitrail orné d’une feuille de chanvre, Albert Tió est assis dans un fau­teuil en osier. Sa fédé­ra­tion de dix asso­cia­tions milite en faveur de la léga­li­sa­tion. Le musée per­met au pré­sident de FedCac de s’entretenir avec des jour­na­listes entre ses murs. Une façon de « sou­te­nir » sa lutte, d’après Ferenz Jacob. 

Baskets aux pieds, jean sobre et pull bleu marine. Albert Tió, 51 ans, se fait des che­veux blancs pour ses enfants et sa femme, qu’il lais­se­ra peut-être bien­tôt der­rière lui « sans res­sources » quand il sera der­rière les bar­reaux pour cinq ans. 

De 2011 à 2014, le pré­sident de la FedCac était secré­taire et membre fon­da­teur d’une asso­cia­tion de consom­ma­teurs de can­na­bis : l’AIRAM. Elle est l’une des plus célèbres de Barcelone. Albert Tió a été condam­né à cinq ans de pri­son. Tout comme le pré­sident et le tré­so­rier de son asso­cia­tion. Trois ans pour atteinte à la san­té publique, selon l’article 368 du code pénal espa­gnol, et deux ans pour asso­cia­tion illé­gale, une charge intro­duite par le bureau du pro­cu­reur géné­ral en 2013. Une sen­tence pro­non­cée le 24 jan­vier 2018 par le tri­bu­nal pro­vin­cial de Barcelone, qui dépend de la Haute cour de Catalogne. La der­nière étape avant d’être incar­cé­ré, pour Albert, c’est un appel devant la plus haute ins­tance juri­dique : le Tribunal suprême de Madrid… Dont il « n’espère rien de posi­tif ». 

Barcelone, 20 février 2018. Albert Tió, ancien secré­taire d’un “can­na­bis social club”, a été condam­né à cinq ans de pri­son pour asso­cia­tion illé­gale et atteinte à la san­té publique. ©Léa Fournier

L’AIRAM était l’un des pre­miers “can­na­bis social clubs”  d’Espagne en 2011. L’un des plus gros aus­si. Albert Tió se défend néan­moins d’être un « dea­ler ». « La capa­ci­té du club n’a jamais excé­dé 60 per­sonnes ».

L’association comp­tait mal­gré tout 2 000 membres actifs à sa fer­me­ture en 2014. « Plus de 20 000 en tout », explique même Javier Díaz Martín. On est loin de la petite réunion de consom­ma­teurs béné­voles. « Albert avait trans­for­mé son asso­cia­tion en dis­co­thèque…, souffle l’employé de Weedmaps Les tou­ristes pou­vaient y entrer sans pro­blème. Ils uti­li­saient des rabat­teurs. ».

Des associations de consommateurs aux clubs luxueux

Devenir membre d’un club, et donc pou­voir consom­mer du can­na­bis, ne se fait pas tou­jours faci­le­ment pour un étran­ger. Dans la vieille ville bar­ce­lo­naise, notre pre­mière ten­ta­tive se solde par un échec. Un Italien, la tren­taine, membre fon­da­teur de l’association, explique qu’il pré­fère évi­ter les pro­blèmes avec la police. Pour lui, avoir un “can­na­bis social club” à Barcelone, c’est un métier qu’il faut exer­cer discrètement.

Une quinzaine de personnes sont installées dans ce club en plein après-midi.
Une quin­zaine de per­sonnes sont ins­tal­lées dans ce club en plein après-midi.
Une quin­zaine de per­sonnes sont ins­tal­lées dans ce club en plein après-midi.
Télévision, billard, musique électronique : le club est pensé pour prendre du bon temps.
Télévision, billard, musique élec­tro­nique : le club est pen­sé pour prendre du bon temps.
Télévision, billard, musique élec­tro­nique : le club est pen­sé pour prendre du bon temps.
Ce cannabis social club est situé dans la vieille ville de Barcelone.
Ce can­na­bis social club est situé dans la vieille ville de Barcelone.
Ce can­na­bis social club est situé dans la vieille ville de Barcelone.

Mais ce n’est pas l’avis de tous. Au “Gourmet Ganja”, situé sur le paseo de Picasso, on mise plu­tôt sur l’opulence : Playstation, vidéo­pro­jec­teur, fau­teuils et cana­pés en cuir. Au pla­fond, des tuyaux en alu­mi­nium donnent à l’endroit un air de Factory à la Warhol. La déco est étu­diée dans le moindre détail : les chaises sont de style Art Nouveau, la table faite en bois mas­sif et d’immenses tableaux sont accro­chés au mur. Une liste de vingt sortes de mari­jua­na dif­fé­rentes, clas­sées selon leur qua­li­té, est pro­po­sée. Les prix varient de 7,50 € à 19€ le gramme. Une balance per­met de peser le pro­duit au mil­li­gramme près. Elle est reliée à un écran d’ordinateur Mac, qui affiche le prix final. Pour rou­ler, tout est là : des feuilles slim et des car­tons dans des distributeurs. 

Pour deve­nir adhé­rent de l’association, il nous a suf­fi de son­ner à la porte. La veille, on avait ren­con­tré l’un des membres du club, aus­si disc-jockey. Il glisse un mot à l’hôtesse d’accueil à notre arri­vée. La jeune femme nous ouvre la porte cou­lis­sante en verre à l’aide d’un pass. Pièce d’identité et sel­fie sont enre­gis­trés sur la tablette tac­tile de l’hôtesse. Deux cartes de membre nous sont dis­tri­buées en toute illé­ga­li­té, alors que l’un de nous n’a pas 21 ans et qu’aucun n’habite le pays. Nos cartes de membres portent les numé­ros 7 857 et 7 858. Comme le nombre de membres de cette asso­cia­tion, sta­tu­tai­re­ment à but non lucratif.

Travail enca­dré par Frédéric Traini, Alain Salles, Cédric Molle-Laurençon et Cédric Rouquette. 

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Rubrique : Vivre la criseMots-clés : barcelone, cannabis, drogue, social club, légalisation

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