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Le média de la CFJ72 à Barcelone

Val d’Aran : unionisme oppressant, indépendantisme oppressé

Dans les Pyrénées cata­lanes, le Val d’Aran est une val­lée occi­tane à plus de quatre heures de route de Barcelone. Là-bas, la crise cata­lane frappe en retard et l’indépendantisme émerge timi­de­ment, dans l’ombre oppres­sante d’un espa­gno­lisme majoritaire. 

Écrit par Simon Lesage Enquête de César Marchal et Simon Lesage, dans le Val d'Aran
Publié le 5 mars 201826 mars 2018
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« Des indé­pen­dan­tistes ? Dans le Val d’Aran ? Vous rigo­lez ou quoi ? ». Un vieux bon­homme laisse échap­per un rire moqueur avant de cla­quer la porte de son van. Le débat sur l’in­dé­pen­dance, qui s’est ren­for­cé depuis le réfé­ren­dum d’au­to­dé­ter­mi­na­tion du 1ᵉʳ octobre, n’existe pas vrai­ment ici. Dans cette val­lée pyré­néenne du Nord-Ouest de la Catalogne, les unio­nistes bombent le torse, les indé­pen­dan­tistes baissent les yeux. Le Val a ses propres ins­ti­tu­tions et sa propre langue, l’a­ra­nais. La crise cata­lane frappe après-coup ce ter­ri­toire si par­ti­cu­lier, fis­su­rant une iden­ti­té pour­tant forte. 

Depuis Barcelone, il faut comp­ter quatre heures de route, cinq en bus. Le Val d’Aran est à moins de deux cents kilo­mètres à vol d’oiseau. Avant 1948 et l’inauguration du tun­nel de Vielha, les cols mon­ta­gneux consti­tuaient une fron­tière natu­relle qui cou­pait tout contact avec le reste de l’Espagne. Les cin­quante der­niers kilo­mètres laissent entre­voir l’isolement pas­sé de la région : des bâtisses bran­lantes et aban­don­nées tiennent com­pa­gnie au lit assé­ché de la Garonne, en contre­bas de la route. Au loin, on aper­çoit quelques grou­pe­ments de mai­son­nettes aux toits en ardoise per­chés à flanc de mon­tagne. À mesure que le che­min sinueux rejoint le Val, les signes indé­pen­dan­tistes, dra­peaux cata­lans et rubans jaunes, disparaissent.

Vielha, 22 Février 2018. La “capi­tale” du Val d’Aran. ©Simon Lesage

S’il est effec­ti­ve­ment situé en Catalogne, le Val d’Aran n’est pas une région comme les autres. Dans la Constitution, il est indi­qué que la val­lée « dis­pose du droit à déci­der de son propre futur ». Les 10 000 Aranais jouissent d’un sem­blant d’autonomie, notam­ment sur le plan ins­ti­tu­tion­nel. Mimant une assem­blée, le conseil géné­ral d’Aran joue le rôle d’une petite Generalitat, le gou­ver­ne­ment cata­lan. Trois par­tis y siègent, ins­tal­lés dans un bâti­ment tout en sobrié­té, au beau milieu de Vielha, “capi­tale” de la val­lée. Les par­tis tra­di­tion­nels espa­gnols n’y sont pas repré­sen­tés, lais­sant place à des for­ma­tions locales.

« Le conflit catalan est fini. Cette bataille, c’est l’Etat qui l’a gagnée »

De manière géné­rale, le pou­voir en place dans le Val est unio­niste, mais ne le clame pas haut et fort. Au réfé­ren­dum d’auto-détermination, le “Non” l’a empor­té à 60 % dans le Val, mais avec seule­ment 27 % de participation. 

Lès, 22 février 2018. Paco Boya, pré­sident du par­ti consti­tu­tion­na­liste Unitat d’Aran. ©Simon Lesage

Ici, les par­tis en place ont ban­ni les mots « unio­niste » et « espa­gno­liste » de leur voca­bu­laire. Pour dési­gner les anti-indépendance, ils parlent de « consti­tu­tion­na­listes » et d’« Aranais ». Paco Boya est pré­sident du par­ti Unitat d’Aran (Unité d’Aran, centre-gauche) et ex-président du Conseil. Avec la crise indé­pen­dan­tiste, le Val d’Aran se voit contraint de faire un choix entre Espagne et Catalogne. Lorsqu’on évoque avec lui ce dilemme, Paco se contor­sionne, esquisse un sou­rire gêné, ou remet en place ses lunettes avant de lan­cer un énième « On ver­ra ! on n’y est pas encore… ». Il fau­dra plus d’une heure d’interview pour qu’il énonce clai­re­ment sa posi­tion unioniste.

De fait, Paco Boya se sent peu concer­né par la crise, qu’il consi­dère comme déjà ter­mi­née : « Le conflit cata­lan est fini. Cette bataille, c’est l’Etat qui l’a gagnée. » Sa prio­ri­té va à la météo : « Il y a la crise, mais tant qu’il y a de la neige ici, ça va … ». Plus de 80 % des reve­nus du Val d’Aran viennent du tou­risme. Les pistes de Baqueira Beret, la sta­tion de ski la plus hup­pée du pays, attirent une clien­tèle inter­na­tio­nale, et per­mettent aux locaux d’échapper qua­si tota­le­ment au chô­mage (4 % de la popu­la­tion active). Dans le reste de la Catalogne, le taux dépasse de peu les 13 %. Il culmine à 17 % dans l’ensemble de l’Espagne.

Nous avions pro­po­sé à M. Boya de nous ren­con­trer dans “Es Neres”, un bis­trot du vil­lage de Les, tenu par la quin­qua­gé­naire indé­pen­dan­tiste Imma Maymuis. Mais il avait esqui­vé, pour fina­le­ment déci­der lui-même du lieu de rendez-vous. La pro­prié­taire n’avait pas été sur­prise : « Il sait ce que je pense, tout le monde le sait, avait-elle assu­ré. Il ne vien­dra pas ici. » Le bis­trot d’Imma baigne dans une lumière jaune peu flat­teuse. Le pla­fond est trop bas et les pieds des verres qui y sont sus­pen­dus tapent les fronts de deux Aranais ins­tal­lés au comptoir.

Sur son tri­cot Donald Duck, Imma porte un ruban jaune, sym­bole de sou­tien aux lea­ders indé­pen­dan­tistes incar­cé­rés par Madrid. « J’ai ache­té du tis­su et j’en ai cou­su une tren­taine. Tous mes amis en ont récu­pé­ré un. On les porte parce que Madrid est allée trop loin. » La patronne, taquine mais au sou­rire rési­gné, regrette que les gens de l’extérieur aient une vision « biai­sée » du Val. « Ce sont tou­jours les mêmes per­sonnes qui parlent, alors on ne se rend pas compte que nous sommes beau­coup à vou­loir une indé­pen­dance cata­lane ». De loin, l’image d’Aran est celle d’un ter­ri­toire minus­cule qui clame à l’unisson sa proxi­mi­té avec le gou­ver­ne­ment espa­gnol. « Mais si Madrid ne res­pecte pas sept mil­lions de Catalans, com­ment respecteront-ils dix mille Aranais ? » Elle soupire.

Les réunions discrètes d’indépendantistes aranais

L’indépendantisme d’Imma repré­sente bien celui des Aranais : dis­cret, en désac­cord avec ce qu’affichent les offi­ciels. À tel point qu’ils pré­fèrent se cacher, par peur des repré­sailles. Un soir, en face de la grande porte d’une baraque aus­tère, une ving­taine de voi­tures sont garées et jurent avec le silence et le calme des alen­tours. Cette nuit-là, des Aranais pro-indépendance se réunissent dis­crè­te­ment, pour déci­der d’une stra­té­gie com­mune. Une fois à l’intérieur, au rez-de-chaussée, il fait noir et froid.  Au bout d’une grande salle vide sous les toits, une assem­blée se laisse devi­ner der­rière un rideau de bois. Il faut négo­cier pour quelques pho­tos, et la majeure par­tie de la réunion demeu­re­ra inaccessible.

Réunion dis­crète d’Aranais pro-indépendance. ©Simon Lesage

Dans la salle, tout le monde a l’air impli­qué dans cette lutte timide. Dans la main d’une des per­sonnes pré­sentes, un ruban jaune. « Je l’avais atta­ché à mon man­teau, mais j’ai croi­sé la police. J’ai pré­fé­ré le cacher dans ma poche, je ne veux pas les ame­ner jusqu’ici ». Autour de lui, ses cama­rades opinent du chef. « On ne sait pas ce dont ils sont capables », dit l’un d’eux. Dans le Val, pour­tant, aucun acte de vio­lence ou de répres­sion n’a été enre­gis­tré à l’égard de mili­tants indé­pen­dan­tistes. Le seul geste d’exclusion visible concerne le ruban jaune, que l’on voit par­tout ailleurs en Catalogne. « Quand on accroche des rubans, ils sont arra­chés, sou­pire l’une des mili­tantes, et c’est pire pour les dra­peaux. » Elle sort son télé­phone et montre des pho­tos. « 30 minutes. En 30 minutes, tout est arra­ché et jeté à terre par les espa­gno­listes. Puis le len­de­main, on est accu­sés de mettre le bazar dans la ville. »

« En 30 minutes, les rubans sont arra­chés et jetés à terre par les anti-indépendantistes ». Le pho­to­graphe sou­haite res­ter anonyme.

« Ils ont brisé la voix du peuple »

À l’écart de la réunion qui se pour­sui­vra jusque tard dans la nuit, Romain*, un des par­ti­ci­pants, nous explique l’objectif et les rai­sons de sa démarche : « Ici dans le Val d’Aran, tout bouge avec du retard, les gens ne sont pas habi­tués à mon­trer publi­que­ment leur opi­nion. C’est la pre­mière fois qu’ils peuvent se retrou­ver pour par­ler de l’indépendance. » Assis sur une petite chaise en bois, les mains jointes, l’homme s’exprime dou­ce­ment, la gorge ser­rée par ce qu’il s’apprête à dire : « Comme sous la dic­ta­ture de Franco, le gou­ver­ne­ment tient des listes des per­sonnes qui font sédi­tion. C’est seule­ment après avoir ciblé ces per­sonnes qu’il recherche des preuves pour les incri­mi­ner. C’est du tir grou­pé. » Aujourd’hui, pour­tant, rien ne dit que ces listes existent réel­le­ment. En rete­nant quelques larmes, il évoque les évé­ne­ments du 1ᵉʳ octobre (la répres­sion du réfé­ren­dum cata­lan par la police espa­gnole) : « J’ai été extrê­me­ment cho­qué. Ils ont bri­sé la voix du peuple, l’ont arrê­tée dans son élan. Avant cela, je votais pour Podemos. » Lui qui vit et tra­vaille au Val d’Aran depuis plus de quinze ans affirme d’une voix trem­blante qu’il « se bat­tra pour son pays », la Catalogne, quand bien même l’indépendance ne serait pas déclarée. 

Comme Romain, plus de 60 % des habi­tants ne sont pas nés dans la région. Le Val d’Aran abrite énor­mé­ment d’immigrés espa­gnols, mais aus­si amé­ri­cains, nord-africains, ou venus d’Europe de l’Est. Ils viennent pour s’installer ou pour tra­vailler en tant que sai­son­niers. Pour Miquel Segalos, pro­fes­seur au collège/lycée de Vielha, leur assi­mi­la­tion n’est pas sys­té­ma­tique : « Les Aranais acceptent tous les “nau­ven­guts” (nou­veaux venus), mais ne sont pas for­cé­ment ravis de leur pré­sence. »

Pour Romain, c’est peu dire. Ses enfants sont nés ici et pour­tant, il assure dans un éclat de rire iro­nique que sa famille ne sera jamais recon­nue comme ara­naise : « Ici, tu es un étran­ger, tu le restes, même si tu es marié à un Aranais et que tu vis dans le Val depuis 50 ans. Apprendre le lan­gage ne change rien à l’affaire. »

« La langue est l’expression de ce qu’on est »

La langue ara­naise occupe pour­tant une place cru­ciale dans la culture de la région. Langue offi­cielle du Val depuis 1990, elle est un déri­vé de l’occitan, et sonne comme un fran­çais chan­tant aux “r” rou­lés. Selon Jusep Lois Sans Socasau, elle est « l’expression de ce que sont les Aranais, l’élément le plus impor­tant de notre iden­ti­té ». Ce pro­fes­seur de mathé­ma­tiques est ins­tal­lé dans un petit local, à Vielha. Il enseigne depuis presque qua­rante ans, et est aus­si, depuis 2015, le pré­sident de l’Insti­tut d’études ara­naises. Aidé de ses col­lègues, il fixe les normes de l’aranais. Dans son bureau, il ne cesse d’aller et venir de la table aux éta­gères pour expo­ser fiè­re­ment les nou­velles édi­tions ou les der­niers tra­vaux réa­li­sés par l’insti­tut : un ouvrage lin­guis­tique, un lexique, ou bien une tra­duc­tion ara­naise du Marchand de Venise, de Shakespeare.

Betren, 22 février 2018. L’Institut d’é­tudes ara­naises pro­meut et pré­serve l’a­ra­nais. Voici quelques-uns des der­niers tra­vaux qu’il a por­tés. ©Simon Lesage
Jusep Lois Sans Socasau est le direc­teur de l’Institut de langue ara­naise. À mesure que la langue fai­blit, il tra­vaille à la nor­ma­li­ser. ©Simon Lesage

Jusep Lois se réjouit de l’importance accor­dée à l’aranais dans l’éducation. Mais il déplore éga­le­ment que de moins en moins de locaux l’utilisent au quo­ti­dien : « Le cas­tillan exerce une pres­sion écra­sante sur l’aranais, pres­sion qui a encore aug­men­té avec le recours de l’Espagne. » Depuis ce recours pas­sé le 12 février der­nier, l’usage pré­fé­ren­tiel de l’aranais dans les actes admi­nis­tra­tifs est consi­dé­ré comme incons­ti­tu­tion­nel. Mais Jusep Lois ne baisse pas les bras : « Je donne tous mes cours en ara­nais », lâche-t-il avec un sou­rire malicieux.

La pres­sion de la langue cas­tillane, c’est une expé­rience que les Aranais et les Catalans ont en com­mun. Afin de pré­ser­ver l’identité de la région, Alex Moga Vidal, ancien maire de Vielha, milite pour l’indépendantisme du Val d’Aran. Anciennement affi­lié au par­ti indé­pen­dan­tiste cata­lan Junts Per Catalunya (JxCat, Ensemble pour la Catalogne), il pré­tend aujourd’hui « ins­tru­men­ta­li­ser l’indépendantisme cata­lan pour viser, dans un second temps, la mise en place d’un État ara­nais auto­nome ». Le bon­homme replet, l’air gogue­nard, est affa­lé dans son fau­teuil en cuir. Ses yeux sont constam­ment plis­sés, son regard, assu­ré. Il débite des véri­tés géné­rales qui semblent le satis­faire, toutes ponc­tuées d’un haus­se­ment de sour­cil et d’un petit rire.

Vielha, 22 février 2018. Alex Moga Vidal oeuvre pour l’in­dé­pen­dance de la Catalogne, afin de faire un pre­mier pas vers un État ara­nais auto­nome. ©Simon Lesage

« L’Aran est un miracle iden­ti­taire, lance-t-il fiè­re­ment. Plus de mille ans d’histoire, un sta­tut auto­nome, une langue et une culture propres. Tout ça, pour 10 000 habi­tants. » Certes, le che­min vers un Val d’Aran auto­nome est encore long. Mais pour lui, c’est sûr, « aux pro­chaines élec­tions, il y aura un par­ti pour l’indépendance ara­naise ». Il sort son télé­phone por­table, et montre une vidéo tirée d’une séance au Parlement espa­gnol : « Regardez ça, ils ne nous res­pectent pas. » Dans l’extrait, Mendez de Vigo, ministre de l’Éducation et de la Culture, iro­nise au sujet de la fin de la pré­fé­rence de la langue ara­naise : « La seule chose dont le Val devrait se sou­cier, c’est des ava­lanches ». Alex Moga Vidal reprend, effa­ré : « Vous vous ren­dez compte ? C’est le ministre de la Culture qui dit ça. Madrid se fiche de nous. »

« Le premier qui parle de politique paye sa tournée ! »

Piquée au vif par le recours du 12 février, et plus encore par le « mépris du ministre », la chan­teuse ara­naise Alidé Sans Mas a déci­dé d’écrire une chan­son pro-indépendance. Âgée de 24 ans, cette ancienne étu­diante en droit s’est lan­cée dans la musique en 2013, en sui­vant un cre­do bien par­ti­cu­lier : chan­ter seule­ment en aranais.

Betren, 23 février 2018. Alidé Sans Mas est une chan­teuse ara­naise pro-indépendance. Selon elle, la Catalogne indé­pen­dante sera res­pec­tueuse de l’i­den­ti­té ara­naise. ©Simon Lesage

« Le cas­tillan est en train de tout bouf­fer, explique-t-elle. Je vois ma langue en train de mou­rir, je ne peux pas ne pas me sen­tir concer­née. L’aranais est pour moi la manière la plus sin­cère de m’exprimer. » Le regard espiègle, la chan­teuse a ses che­veux coif­fés en dread­locks, rete­nus bar un ban­deau tri­co­té cou­leur brique.

Elle tem­père tou­te­fois : « On n’a pas peur que le cata­lan oppresse l’aranais, parce que la langue cata­lane aus­si a connu l’oppression. Les Catalans ne nous feront pas subir ce qu’ils ont subi. » Dans sa der­nière chan­son, Alidé raconte sur un ton sati­rique l’histoire d’une ména­gère qui refuse de se satis­faire de sa situa­tion, et mène une lutte fémi­niste et indépendantiste.

Avant de conti­nuer, elle verse une deuxième dose de miel dans son thé au lait, puis lèche le peu res­té col­lé à ses doigts, sou­rire aux lèvres : « Le pro­blème, c’est que per­sonne ne veut par­ler de l’indépendance de peur de se fâcher avec les autres. Dans le bar de mon vil­lage de qua­rante habi­tants, il y a une règle simple. Elle est ins­crite sur une pan­carte à l’entrée : “Le pre­mier qui parle de poli­tique paye sa tour­née !” ».

Travail enca­dré par Alain Salles, Henry de Laguérie, Cédric Rouquette et Cédric Molle-Laurençon.

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Rubrique : Rester espagnolMots-clés : indépendance, val d'aran, vielha, espagnolisme, alidé sans, crise catalane, puigdemont

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